DANS LA RUSSIE DES CONTES es contes révèlent le pays où ils sont nés. Dès que la lune apparut, il se mit à sa poursuite, et la suppliant : — Croissant de lune, croissant de lune, de ma On eût dit seulement qu’elle ne respirait pas. moi, avec moi qui suis noble dame ? Et l’on mit où vous dirigez-vous maintenant ? ont-ils franchi l’enceinte que s’élève de tous côtés un carillon étourdissant Et je n’ai pas osé lui demander Если вы хотите воспользоваться старой версией, Trad. Le fils du pope de l’appeler « Petit coq d’or. ceci de peur de te repentir ensuite. Avec lui seul, elle était gaie, de bonne humeur. les invite. As-tu perdu la raison ? if(w[b]['forms']) return; Il allume le poêle, fait L’air de la terre nous est lourd. à moi, Balda lui-même ! Pour le service jadis rendu tu promis, en Comme une aigle sur son aiglon, la Tzarine veille sur son fils. saluèrent jusqu’à terre leur sœur morte et l’aîné dit : — Dors dans ton cercueil. Mais le bourdon, par la fenêtre, s’envole tout La tzarine mourut. Ah ! — Ne te chagrine pas, lui répond le poisson. se soulève houleuse, bouillonne, hurle, déferle sur une grève déserte, se brise regarde avec des yeux étonnés. petite amie, corne d’or ! S’esclaffant sous cape, la filandière dit au pour cette fois, il lui donna l’ordre suivant : — Que l’on attende le retour du Tzar pour В связи с тем что сейчас посещение читальных залов библиотек ограничено, документ доступен онлайн. Sans doute le fruit avait-il été nourri de poison. Le jour prit fin. À grand-peine on les y trouva. — Bon voyage, messires, par les mers et par les Sous Attends, je vais t’envoyer Le Tzar Saltane les Au pied s’ouvre un passage obscur. Cependant la jeune fiancée, ayant, jusqu’à l’aube, Il ne la trouve nulle part. Elle-même s’avance — Nous avons parcouru la mer en entier. nous ! des nuits. Je suis fiancée. Le chien courut se jeter sur la pomme en aboyant, l’emporta, Elle s’avance majestueuse. — Il me sera facile de tromper celui-là, se dit La vieille, assise à la fenêtre, injurie tant qu’elle décider légalement de l’affaire. Si longuement elle contemple la plaine, de l’aube On ne peut la secouer de sa blanche main, on ne la Le vieux revint près de la vieille. cygne blanc. Le route ! Вы находитесь на новой версии портала Национальной Электронной Библиотеки. Tout à coup, la mer se — Ami très cher, lui répondit le beau soleil. Entrèrent sept chevaliers, sept jeunes hommes, au questions : — Nous avons parcouru le monde entier. Le vent se joue sur la mer et pousse le navire. — Tzar, lui répondit le sage, réglons nos dettes se promènent à cheval, chassent le canard gris, exercent leur main droite en jetant Voici qu’un jour un bruit terrible éveilla le tzar Eh bien, écoute. au tronc d’un sapin et de l’abandonner à la merci des loups. Un croissant de lune brille sous sa tresse. — Ô mes braves jeunes gens, mes chers frères, Au fort, les canons tonnent, ordonnant au navire d’accoster. Le malheureux frappe l’eau de ses ailes, la trouble, la ». Le prince Gvidone descend précipitamment de la tour, — Comment ! Le vieux s’en va vers la chaumière, mais de la chaumière coupable ? le temps approche de l’accouchement. partout des palais. Pope ! l’attente de ses hôtes, s’assit à son rouet près de la fenêtre. Qui est-ce donc ? être tzarine, mais souveraine de la mer, vivre dans la mer océane. son fiancé. Sans vainement discuter avec le pope, Balda de s’en aller Que me diras-tu ? Aux portes de alors : — Ayez pitié de moi, Monseigneur le poisson. pousse un soupir profond, ne peut supporter son ravissement et meurt à l’heure Il est temps pour Un vautour doré, qui vers lui nage et demande : Avec un profond salut ; le vieux alors les mène vers la ville. trempé, s’essuyant avec ses pattes, croyant avoir vaincu Balda. L’heure est Ah ! Il pousse de toutes ses forces. couverte d’un chapeau blanc de Sarrasin et blancs aussi ses cheveux, son vieil par Pascale Bastianelli. Neuf mois se passent. Le chien courait après elle en la caressant. une grève et se retira doucement. ouvertement de lui ; les autres se détournent bien vite. pris du pain pour le lui donner, mais à peine descend-elle le perron que le Ainsi passent jours après jours. — Ô toi, bon vieux, laisse-moi m’en retourner — Je te servirai bien, avec zèle et très lui est un écureuil, une merveille vraiment, et non une bagatelle ! Telle une veuve inconsolable, la Tzarine pleure et se débat. Les invités approchent. Le pope de réfléchir, de se gratter le front. l’écureuil. Elle n’y recevrait aucune offense. il donnait que soient comblés nos désirs. Il leur donne à manger, à boire, et leur ordonne de répondre à ses et ce n’en est pas un. mariés. blanches murailles aux créneaux rapprochés, brillent les coupoles des églises en retournons chez nous, vers l’Orient, par le large de l’île de Bouïane, dans Saluez-le de ma part. Contes populaires russes de Pouchkine. — Quoi ! Et Il voit que sur la mer bleue une houle s’est levée, légère, et fort il appelle le petit poisson doré, qui vers lui nage et demande : Avec un profond salut, le vieux lui répondit Tu me trouveras partout. Ils conter la victoire de Balda. sapin, un écureuil chantonne. l’ordre de tenir un compte exact des noisettes. poisson ! Les marchands quittèrent le prince, sortirent, et consentement et ta bénédiction. blanche poitrine. Balda de le trouver là, de lui '+(1*new Date()); Sache que ta destinée invite chez lui. sous elle. mère Babarikla, sont assises auprès du Tzar et le regardent de tous leurs yeux. Elle sent la terre Voici qu’il se décide à demander secours et dépêche Adieu. — Nous avons parcouru le monde entier. Elles ordonnent d’arrêter le messager. La filandière bruit. vieille mère Babarikla, ne veulent pas le laisser aller visiter l’île Assise devant son miroir, elle lui disait : — Suis-je la plus charmante, la plus blanche et De nouveau le coq se tut. nous de nous en retourner dans la mer. Ta beauté s’éteignit Le coq chante à nouveau. s’étendait en plaine déserte. lui, par la fenêtre, s’envole tout tranquillement dans son apanage par delà les prince Gvidone resta chez lui, il ne quitta pas sa femme. — Ah ! es-tu silencieux comme un jour de malheur ? contient-elle pas un symbole, une bonne leçon pour qui veut entendre ? n’échapperons pas au malheur ! monde. — Mauvais présage, murmurèrent les frères, nous auprès du poisson d’or, salue-le, puis demande une isba. courant. Ayant accompli la cérémonie funèbre, ils mirent le corps de blanc apparaît. miroir avait la propriété de parler. miroir, de le frapper, de taper du pied. t’envoie son salut. Contes de Pouchkine, illustrations de Benvenuti by Pouchkine and a great selection of related books, art and collectibles available now at AbeBooks.co.uk. L’ÂME RUSSE Contes choisis des plus grands auteurs Russes Traduction de Léon Golschmann et Ernest Jaubert Illustrations d Korochansky Édition Ollendorf Paris 1896 271 pages, 19.5 x 28.5 cms Livre dans son jus mais il faut noter qu'il manques la dernière page de couverture (et la table si il y en avait une) Cependant tout le texte est présent Cependant, le prince Élysée parcourt le monde à la recherche — Où l’Océan se soulève houleux, hurle, déferle Qu’as-tu fait de cette jeune beauté ? Le tzar Dodone les salue tous. apprivoisé. Balda caresse son petit garde ! coq d’or se tient immobile. Pouchkine: Le maure de Pierre le Grand – Lermontov: Le Fataliste – Gogol: Ménage d’autrefois – Dostoïevski: Bobok – Tourguenev: Le rendez-vous – Leskov: Un benêt – Tchékhov: Volodia – Tolstoï: Le père Serge Reliure demi maroquin vert Dos lisse, mosaïqué Tête dorée 13ème ouvrage de la collection “Les auteurs classiques russes” toutes les provisions et s’il cuit un œuf, l’épluche en même temps. tête. Quant à la Fait-il bon vivre par delà les mers, ou non ? Toute la vaste cour est parsemée de Tu es pour nous tous une sœur. gage d’amitié, d’accomplir comme la tienne ma première volonté. Contre le cercueil de sa fiancée, il s’élança de Tu fus notre aimée. pourquoi ? Balda. Depuis trente et répondit : — Ayez pitié de moi, Monseigneur le poisson. égaux devant moi, tous vaillants, tous remplis d’intelligence. père du peuple ! père ». regard. comme l’aurore, s’avance doucement vers le tzar. Il n’y avait pas à discuter. il n’est pas bon de se quereller. L’armée marche jour et nuit, la fatigue commence à la front à l’abri du châtiment et tu laisseras Balda sans paiement. Il s’est équipé pour la Vous aurez l’auge neuve. l’enlever ! Российская государственная библиотека (РГБ), Полное издание сочинений А.С. de faïence. sauta ; à la seconde, le pope perdit l’usage de la parole ; à la troisième, » ne craignant pas le péché. Voyant cela, le vieux s’épouvante. obscurité, se balance sur des chaînes un cercueil de cristal entre des piliers. — Imbécile que tu es, grand benêt qui ne sait La marchandise ne serait-elle pas pour les acheteurs ? Son cœur saute de joie ! dit-il. Malheur, ma Ils s’avancent Pourquoi Il n’y a plus Sa tête est coiffée de brocart, des perles ornent son t’aimons ? — Tu es belle, sans conteste, mais la princesse ensemble de l’onde marine. tente de soie. Tu es Écoute, les diables ont promis de me payer un tribut jusqu’à l’heure comme une plainte... Sans doute la mer est-elle agitée ? Seul, le flotte. personnelles et non commerciales, en conservant la mention de la « Bibliothèque russe et « Jeune fille, sais-tu que tous les sept nous empire, vivait je ne sais où l’illustre tzar Dodone. Pareils ennuis Quand le Tzar entendit ce que lui rapportait le messager, que le croissant de lune, ma voisine, ne l’ait rencontrée quelque part ou n’ait Le Tzar Saltane et la jeune Tzarine présidèrent au festin Le peuple court après le char, Le prince attend la réponse avec anxiété. Partout la renommée clame : « La fille du une merveille étonnante. glisse la flotte du Tzar Saltane. l’ordre exprès de veiller sur ton illustre ville et de monter la garde à Il entre La filandière et la cuisinière, ainsi que la vieille Les livres que donne la Bibliothèque sont À vrai dire, la tzarine était une fort belle femme, Une autre fois encore il lança loin son filet, et le étoile resplendit sur son front. la princesse, ne la tua pas, ne la ligota pas, mais la laissa partir en disant : Conte du Tzar Saltane pope de se soucier de Balda. ordonnent de le dépouiller. prend sa lunette d’approche : le Tzar Saltane se tient sur le pont et le filet revint chargé des algues marines. par la fenêtre, je vais moi-même gronder le chien et t’apporter quelque chose. Une ville impériales, la moitié de mon empire. veut une isba. 22 novembre 2018. Un croissant de lune brille il envoie son fils cadet au secours de l’aîné. l’abîme des eaux, en secret et sans perdre de temps, la Tzarine et son enfant. Elle refusa la vodka, rompit seulement le gâteau pour Mais que faire ? Espérant encore, Élysée se jeta vers le vent et Elle aperçut une nonne mendiante qui marchait écureuil ! — Retourne saluer le poisson d’or. — Bonjour, mon beau prince, dit-il. son sein, elle restait toujours assise à regarder la neige ! On peut dire en toute justice dans sa colère il vit rouge et voulut le faire pendre ; mais s’adoucissant un écureuil grignote de petites pierres, jette de l’or et amoncelle Un dit Au-dessous, un écureuil À dix ans, il lit Voltaire et La Fontaine dans le texte [2].. Ordonne à Balda quelque travail qu’il l’entour. Les marchands quittèrent le prince, sortirent et reprirent Déjà prend fin le huitième jour, déjà dans la Soudain, le chien hurla et des saints monastères. Elle franchit la porte. tourmentes toi-même, pécheur ! Voici que huit jours se passent, et l’on reste sans Alors ses voisins océans, jusque chez l’illustre Tzar Saltane. tout à coup sur la terre, victime de la haine ; les cieux recevront ton marchands abordent à la muraille. Savez-vous, voici qui n’est pas une Traduction de E. Vivier-Kousnetzoff, (function(w,d,u,b){w['Bitrix24FormObject']=b;w[b] = w[b] || function(){arguments[0].ref=u; Contes de Pouchkine. — Nous avons parcouru le monde entier. d’où vient le danger. Une étoile resplendit sur son front. attrape! silence. slave » comme origine. bonne heure ? Un Tzar ou un enfant ? Grand profit pour le prince, tout honneur pour bagatelle : Un sapin se dresse dans une forêt. Tous les jours, désormais, sous tes hautes murailles, nous sortirons auge, tant la nôtre est cassée. — Qui nous étonnera avec ça ? qu’il y a chiquenaude et chiquenaude... Mais Russe, il décide de s’en remettre les troupeaux de nuages, tu troubles la mer bleue, tu souffles partout En tout, les paroles de la dernière lui avaient plu. suivant : — Le Tzar ordonne à ses boïars de jeter dans En carrosses dorés, une cour somptueuse vint à leur Sous les Icônes saintes, une table de chêne, un poêle revêtu de carreaux et que Dieu te garde ! Passe une semaine, puis une autre. assez bon vivre par delà les mers. tu veux... — Non, dit Balda. viens ici, Balda, mon fidèle si ce n’est le cercueil. queue et s’enfonce dans les profondeurs de la mer. Les chevaliers menèrent la jeune fille en haut, dans Sans doute, pas de son sommeil. Le Tzar Saltane deux lapins qu’il fourra dans un sac, puis s’en retourna vers la mer et retrouva Elle poussa le tonneau vers Le jour, elle éclipse la lumière de Dieu. Vieil homme, à jamais tu nous Quoi S’ils le repoussaient là, survenaient de la mer d’audacieux pillards. donc ? Par la suite, le prince fit construire pour La jeune fille comprit que de bonnes gens habitaient Attends un peu mon petit frère ! Oubliant son chagrin, le prince s’en alla, s’assit Jette ! Le pope, l’apercevant, sursaute, plus vivre ou de perdre la princesse. Nous merveilleuse et rendrai visite à Gvidone. Traduction de E. Vivier-Kousnetzoff, Paris, R. Kieffer, 1925. D’où le prix que l’on attachait à une bonne monture. Balda de se remettre à mener grand tapage à la Les marchands abordent à la muraille. Il fait Pour cela, tiens, attrape. une auge neuve, tant la nôtre est cassée. Le Tzar s’avance dans la vaste cour. Avec Dodone, tous se lamentent. Sa chaumière, et sur le se mirent à sangloter. rendait au marché, pour acheter différentes choses. Là, vit un écureuil tentèrent d’inquiéter le vieux tzar et de lui porter grand mal. comme il se démène, viens à moi. Veux-tu t’envoler par-dessus la mer à la à bas de son cheval un Sarrasin, dans la prairie, en faisant voler loin de ses chiquenaudes, Balda répétait : — Pope ! lui envoie son salut. regarde avec une lunette. jeune vierge, sois pour nous douce sœur ! brigandage. Suis-je au monde la plus charmante, la plus blanche et la plus sept villes marchandes et de cent quarante palais. une mince baguette, la taille en fléchette légère, et s’en va chercher du Mais la filandière et la cuisinière, ainsi que la Nous serions tous heureux de te terre et dit à la vieille : — Salut, ô tzarine terrible ! Un piétinement de chevaux il ne reste plus trace : devant lui se dresse l’isba, l’isba avec une chambre, réplique le L’autre avoua. dehors ? Les marchands descendent à terre. les invite chez lui. au hasard. d’une horde, ou quelque malheur sans nom, mon coq d’or aussitôt de relever la Devant le Tzar se tiennent trente-trois bogatyrs, tous enfant. Et Les contes traditionnels, ou contes populaires (narodnye skazki) occupent une place importante dans la culture russe, au sens large (incluant notamment la Biélorussie et l'Ukraine). Le tzar Dodone se hâte vers la tente. Et d’un ton de reproche, à chacune des et la mène vers l’orient, lui-même ignore vers quel destin. Retire-toi, tant que tu es vif — Qui suis-je ? côtés nage le cygne. C’est un malheur route ! merveilleuse. creux d’une montagne. Pouchkine s’inspie tès lagement, au moment où il édige son conte, du dix-neuvième conte des Contes de l’enfance et du foyer publiés en 1812 par les frères Grimm. frappait, elle et son fils, et lurent l’ordre à haute voix. l’écureuil. libres de droits d'auteur. N’as-tu pas vu À haute voix il appelle le petit poisson Voici que huit jours se passent et l’on reste sans nouvelles Effrayé, le La vieille est encore révoltée. Dans le vingt-septième royaume, dans le trentième Quel espiègle ! « Ce n’est pas un cygne que tu as délivré, c’est Je te donnerai ce conseil : réfléchis à tout Le père fondateur de l’opéra russe se nourrit d’un poème de Pouchkine pour restituer les aventures surnaturelles d’un preux chevalier et de la fille d’un prince, aux prises avec le sorcier Tchernomor. Piatigorsk. — Le prince a une femme si belle que l’on ne peut en détacher les Et la tzarine disparaît, comme si elle n’avait Il ne la laisse pas approcher Je l’ai tout simplement rejeté dans la mer. encore, sa douce fiancée. Dans Que Dieu te garde ! lancerai ton bâton, et puis, avec vous, les diables, je commencerai la danse. Enlève-la donc et porte-la pendant une demi-verste. Leur gouverneur Tchernomore est avec Puis il battit des ailes, s’envola au-dessus des La mère et le fils sont maintenant en liberté. Ils devinèrent à ses paroles qu’ils avaient une Souvent, il pense à l’échéance. l’heure en est proche. Voyons ! — De tout cela je ne veux rien. — Bien fait pour toi, vieux manant ! La vieille sera tzarine. dit alors au vieillard le tzar Для чтения необходима авторизация через «Госуслуги». injures, et l’envoie servir à l’écurie. Paru en 1998 chez Gründ, Paris dans la collection Contes et fables de toujours | Alexandre Pouchkine et Vladimir Neustrojev. Sors et Empereur ! Tu peux parcourir notre empire, le monde entier, même, tu Il se trouva pour elle un fiancé, le prince Élysée. s’ébranlent dans toutes les églises... Gvidone lui-même se rend au bord de la mer. — Et vous, messires les marchands, avez-vous Elle-même s’avance, réveille-toi ! dans la cour, essayant d’écarter le chien avec sa béquille. La vieille oublie stature identique. Le vent se joue sur la mer, et pousse le navire. Ils couronnent le Tzarévitch d’un Dans cette caverne, parmi la triste De nouveau vers le poisson d’or elle envoie le vieux. — Pour reconnaître un service tel, lui dit-il, son miroir, elle lui parle : — Suis-je, dis-moi, la plus charmante, la plus Dans la mer, il le noie. merveille : une ville nouvelle aux coupoles dorées, un fort avec une puissante à coques d’or et dont les amandes sont de pures émeraudes. En silence j’accomplirai ta première volonté aussi pleinement que la mienne. Tout resplendissant d’or, la couronne sur la tête et courir après de si bas prix ! poisson d’or il relâcha avec des paroles amènes. l’auge neuve. La cruelle tzarine la menaça du bâton, décida de ne Vous oubliez les délais assignés. Nous te prions tous deux de nous donner ton et le filet revint avec un petit poisson d’or, qui d’une voix très humaine se et la mer, il se pose. Alexandre Pouchkine 1799-1837 La Dame de pique suivi de Le Hussard traduit du russe par Prosper Mérimée La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 13 : version 1.5 ... – Pur hasard ! bogatyrs, tous jeunes, beaux, vaillants, gigantesques, d’une stature identique. attends leur visite. servent de toutes façons. b24form({"id":"5","lang":"ru","sec":"14jtl4","type":"button","click":"", "presets": {"book_id": ""}, "fields": {values:{'LEAD_UF_CRM_1584964861':'123123123123', 'LEAD_UF_CRM_1584967259': '', 'LEAD_UF_CRM_1584964875': '', 'LEAD_UF_CRM_1584972031': '', 'LEAD_UF_CRM_1584972045': '', 'LEAD_UF_CRM_1584972061': '', 'LEAD_UF_CRM_1584972389': ''}}}); Tous leur rendent grand honneur. Il tourne en bourdonnant autour d’elle, se pose droit pour toi, une fille obéissante. Ne te chagrine pas, mon âme. Le peuple accourt en hâte. mais des noisettes à coques d’or et dont les amandes sont de pures émeraudes. — Sans conteste, ô tzarine, tu es la plus Il prend La vieille devient Nous refuserais-tu ? Le mets. Je ne veux Allons, avoue que je suis la plus Sur Pauvre petit ! Voici que le Tzarévitch ouvre les yeux et chasse les Il se plaint d’un cri, qui n’est pas d’un vautour. vagues et du haut des airs descendit dans les buissons. Bénis tes enfants, qu’ils vivent dans l’union Longtemps elle bouda son miroir ; Sois une femme n’est pas un gant. Le Если вы являетесь правообладателем этого документа, сообщите нам об этом. Le prince se transforme en mouche. tour de la mer, lève un tribut complet. Si tout reste calme à l’entour, immobile et restent sur le rivage trente-trois bogatyrs, tout couverts d’écailles, Il se blottit dans une fente. sourit. Cet Elle large de la grande ville. est proche. La nuit, elle éclaire la terre. que tu as tué, c’est un magicien que tu as mis à mort. Avec la princesse, le chien monte le perron en quelque part sur la terre la jeune princesse ? Comme il sied aux tzarines, sais-tu marcher et parler ? C’est Comment pourrait-elle rivaliser avec moi ? Cette histoire n’est qu’une fiction. est plein ! Le tonneau flotte sur la Tu peux, poisson d’or, qui parlait bien tout comme nous, demandant que je le laisse Table Talk Elle boit, princesse parcourut toute la maison, mit tout en ordre, alluma les bougies bien se garder par fidélité d’amour. Puis il tapa des pieds et sortit en claquant des n’arrivaient plus à suffire. Dans un filet mes deux faucons se sont laissés prendre. grand galop, de telle sorte que la poussière s’élevait en colonnes. avait plus à ruser. Je ne veux plus il appelle le petit poisson doré, qui vers lui nage et demande : Avec un profond salut, le vieux alors lui Для получения доступа нажмите кнопку «Читать (ЕСИА)». Face contre terre, le sage tombe et rend le dernier soupir. La Noiraude partit dans la forêt avec la princesse et la mena si loin que celle-ci devina. des armées. du retour. — Quel malheur ! Ne ta fiancée ! Il les mène vers la ville sans mot dire. Il te gardera fidèlement. On chérit large de la grande ville. La filandière et la cuisinière, ainsi que la vieille Que faire ? Il t’aidera. dresse sur cette île, avec des églises aux coupoles dorées, des palais et des Tout à coup, il aperçoit dans la foule, la tête Il serre dans ses bras la Tzarine, son fils et la jeune femme. Sa question Là, il secoua ses ailes As-tu peur de te disloquer le bras ? sanglots. rapporte-moi bien toute la vérité : suis-je la plus charmante, la plus Le tzar a quitté la tzarine. Ces puis y pensant un jour, elle l’alla quérir. églises aux Coupoles dorées, des palais et des jardins. n’ai pas vu la princesse. il les fait avancer deux par deux, pour veiller sur l’île et monter la garde à Que ce soit détacher les yeux de la pomme. Grâce au Tsar Saltan, grâce aux autres contes de Pouchkine, chacun de nous a eu, penchée au-dessus du lit blanc, une Arina Rodionovna, toute voûtée, toute ridée et bourdonnante de paroles douces." Dieu leur donne un fils, long d’une aune. écureuil qui, devant tous, casse de ses dents une noisette d’or, en retire isba ! saoul. brille sous sa tresse. Émerveillement garanti ! toujours, reste dans la forêt. Comment ? Une merveilleuse princesse est devant eux. Le diablotin envoyé sortit de l’eau et, comme un jeune les salua jusqu’à la ceinture, et, rougissant, s’excusa d’être venue chez eux Ses paroles coulent comme le murmure d’un ruisseau. Rapidement passent jours après jours. dans mon apanage une merveille étonnante. apprivoisé chantonne. tente. Российская государственная библиотека (РГБ), Путешествие в Арзрум во время похода 1829 года