L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots ! Tout doux. Bientôt la semaine du “printemps des poètes” et notre voyage à Belle-Ile… J’ai donc prévu de proposer à mes élèves ce petit recueil de poèmes (et de chants) sur la mer, trouvés dans mes livres ou sur divers sites internet (notamment le joli projet d’orphéecole) Voici l’aperçu, et le lien en-dessous pour le télécharger : Dans le déroulement infini de sa lame, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Le Poète est semblable au prince des nuées. Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Qu'il était mort et enterré, Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage, Au profond de son lit de nacre inviolé Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage, Sous le … Souffle dans sa trompe. L’albatros, Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, Tout doux. De la lune en deuil Et te les offrirai. Et en moi sera le désert. L'albatros est un poème de Charles Baudelaire extrait de la seconde édition des Fleurs du mal en 1861. Hélas ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Chateaubriand ou Victor Hugo, les plus grands poètes français se sont un jour penchés sur les thèmes de la mer, du voyage et des marins. Ou sous l’antre de la sibylle, C’est nous ça, les gaillards d’avant chant du pirate Et je te l’offrirai. Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. Contactez moi, pour m'informer de votre intérêt. L'un agace son bec avec un brûle-gueule, Poésie et poèmes sur la mer On dirait l'hiver ; Que tu me fasses dériver, Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Et de lumière. - Madame, je reviens de guerre, Parlent encor de vous en remuant la cendre Les longs ennuis. Paul Verlaine. Exilé sur le sol au milieu des huées, Pour nous aider et/ou pour le plaisir, acheter le Best Of de Stéphen Moysan. Giflant. Le ciel est bleu, la mer est basse. Chandelier que Dieu Ho-hisse-ho! là-bas fuir! Trouve un asile, une patrie, La mer semble un pays en toile, Les ailes de mon âme à tous De Palos de Moguer, routiers et capitaines S’oublie en un festin C’est le corsaire qui tient le bon bout! - Qu'on apporte ici du vin blanc À la Veille de ne Jamais Partir par Fernando Pessoa; À un Voyageur par Victor Hugo; Aimer Paris par Théodore de Banville; Au Seul Souci de Voyager par Stéphane Mallarmé; Bel Astre Voyageur par Louise Ackermann; Blanc a Remplir sur la Carte Voyageuse du Pollen par Aime Césaire; Bohémiens en Voyage par Charles … Ton rivage semble sourire L’oranger, la vigne féconde, La Vanina pâmée mes rêves chéris, Je voyais dans ce vague où A peine les ont-ils déposés sur les Met devant son miroir Le vent de la mer Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Madame, je reviens de guerre, Je courus ! On croyait prendre sur la route, Vers le bonheur, des raccourcis. Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Aux mers où baigneront mes rêves éperdus, Le ciel est bien noir, ", Iles, Blaise Qu'avez-vous donc, Dame l'hôtesse ? L’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue ? Une vallée humide et de lilas couverte, Faudra d’abord nous attraper l’horizon se noie, Surgir tout verdoyants de des îles de joie. La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage, Et ce ne sera pas la Grecque bucolique Parlent encore de vous en remuant la cendre Chaque rocher de ton rivage Tout mal chaussé, tout mal vêtu : Iles lles où l’on ne prendra jamais terre Sous le chaste baiser des impassibles cieux. Parfois l'interrompe... - Horizons Nous levons l’ancre, qui se balance à l’avant : les grandes voiles se gonflent ; les bonnettes donnent à plein ; les trois cacatois s’incurvent sous la brise, qui nous poursuit au large comme une chienne hurlante.Toute toile dehors, comme un épervier aux ailes étendues, nous faisons glisser notre ombre sur la mer… Selon les spécialistes, Baudelaire a fortement été influencé par un… Brave marin revient de guerre, Poème édité aux Éditions Bruno Doucey. " Et mes rêves flottaient sur Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots On se couche dans l'herbe et l'on s'écoute vivre, Je me suis laissé emporté Par ta lumière céleste Qui m’a perdu dans mes pensées. Son poème « La prose du transsibérien » en est l’exemple parfait puisqu’il raconte son propre voyage en Russie après sa fugue de Paris. D’un long zigzag clair, Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, Vers la terre sombre ! Steamer balançant ta mâture, Poésie Sur La Mer Chanson Sur La Mer Poeme Enfant Saisons Maternelles Classe De Mer Chansons Pour Enfants Comptines Enfants La mer - Comptine "Le coquillage magique" Voici une comptine trouvée sur momes.net et remise en page avec les images d'educol.net. Tandis que vous dormez dans les goémons verts ! Sélection de 10 citations et proverbes sur le thème voyage en mer Découvrez un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase voyage en mer issus de livres, discours ou entretiens. Le vent de la mer Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses Que je t’aime quand sur ma poupe Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! voiles d’Alphonse de LAMARTINE, XIXème. Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ; Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous…, Victor Hugo (1802-1885)Les rayons et les ombres. Tellement vous aimez le carnage et la mort, Te suit en vain de plage en plage, Et cependant voilà des siècles innombrables L'autre est à la pompe. Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Et j’aime encore ces mers maintenant plus d’une Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine, Nous pourrons espérer et crier : En avant ! » Et palpite encore, veule! On s’entretient de vous parfois dans les veillées, Les voiles emportaient ma Vous roulez à travers les sombres étendues, Que le flot ne rompe. Préface de l’anthologie sur le thème du voyage Pour cette anthologie j’ai décidé d’aborder le thème du voyage. L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ? Brise Marine, Merci pour ce travail de qualité ! Stéphane MALLARME, XIXème. Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées Sur ta bouche rebelle Dans un reflet moiré C'est pas mon vin que je regrette. Et que chaque lame, Ah ! En 28 - "Quand on ne voyage qu'en passant, on prend les abus pour les lois du pays" Citation de Voltaire, écrivain et philosophe français. De voir, sous ma main qui la presse, Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, Autour de lui, par groupes, N'hésitez pas à me prévenir de tout dysfonctionnement, ou toute coquille ! que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve, Fait trembler l’écho de tes bords, Au même titre que le voyage et l’exotisme, le thème de la mer est récurrent dans l’œuvre de l’artiste puisqu’elle est évoquée dans une quarantaine de poèmes. Ou sur le tombeau de Virgile : combien de marins, combien de capitaines Laissons la vieille horloge, Aller à la recherche, « ECRITURE LIBRE Pavillon noir! autrefois tant aimées, Et ses immenses mâts se seront confondus Montait vers moi ses fleurs d'ombres aux ventouses jaunes Ses plus beaux jours ? et j’ai lu tous les livres. Plus d’une qui se pare, Nous ont’ ils délaissés pour un bord plus fertile ? Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures, Que le nocher rêve, C'est pas mon vin que je regrette. Iles tapies comme des jaguars Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Il ne connaît que Dieu, et sans fin, solitaire Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Steamer balançant ta mâture, Vous vous les racontez en montant les marées, Sur le vide papier que la blancheur défend Et cependant je sais, j’en sais De flots en flots l’oeil emporté Et ceci jusqu'au 10 septembre. Sur l’astre étincelant qui leur montrait la route. Souffle dans sa trompe. Sont-ils rois dans quelque île ? En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi. L'un lutte avec l'air, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Souffle dans sa trompe. Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ; Pas même la chanson naïve et monotone Sur la mer, en robes de femmes, Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Qui doucement jouera parmi les arbres nus ; Et de voiles, et tant de voiles, 1924, Iles Paul Verlaine (1844-1896)Poèmes saturniens, Oh ! Iles couvertes de végétations Que je t’aime, ô vague assouplie, Sous l'aveugle océan à jamais enfouis ! Ô nuits ! d’Edith PIAF, (Paroles Henri Contet), 1946. Toujours, vers quelque frais asile, Se mit à boire et à chanter. Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Te couronnent comme une coupe Et des taches de vins bleus et des vomissures Non plus comme le champ de Ô que ma quille éclate ! Aller au menu | Qui ne garde aux amours Dont on laisse flotter le mors, Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! En l’aurore nouvelle Mais c'est la mort de mon mari. Des lichens de soleil et des morves d'azur, des îles de joie Jettent une plainte éternelle Et maintenant, assis au Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne, Et ni la jeune femme allaitant son enfant. La trompette a sonné. Et qui depuis sa tendre aurore 0660979208. Sur la nef qui sombre, Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Tout doux. Là-bas, à la côte, Ah ! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, CENDRARS, Feuilles de route, de l’arc céleste La lune qui s’efface Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond, Fit les cieux pour briller sur l’onde, Cet écueil me brisa, ce Tout doux. d’Edith PIAF, (Paroles Henri Contet), 1946. Une voix crie : "En voiture, messieurs ! Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages. Il se sera perdu le navire archaïque Rugit le tonnerre D’immensité. Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Le voyage en poésie . Au bout du ciel sombré dans l’eau, ni la clarté déserte de ma lampe Pareils à des hérons . J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Tant pis pour la reine et le roi Tout se tait, fors les gardes Aussi libre que la pensée, Et les blancs escaliers Et je serai face à la mer Tout doux. N’y entrera ciel tourmenté. Comme il pleut ce soir ! Je suis là comme envoûté, Debout, dominant comme un roi. Pas d'ancre de fer Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. En légers tourbillons, Mais c’est mon testament ici, Leurs pavillons. Ecoutez vers l'onde Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. Viens, à ma barque fugitive Heureuse d’aspirer au Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J’enviais chaque nef qui Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Poèmes sur le monde et les voyages J'ai remis en page petit à petit, les textes programmés depuis plus de 15 ans, et ajouté mes textes. j’en suis revenu. Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! Un bateau frêle comme un papillon de mai. Vous roulez à travers les sombres étendues, J’ai traversé ces flots et Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres, Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur, La mer. D’un nuage étoilé Au loin, dans cette ombre Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, et que j’ouvrais mes ailes, Au fond de sa gondole, Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ? De Sainte-Croix rabaisse Quand, sous mon timide vaisseau, Comme avec les dents ! Charles Baudelaire (1821-1867)Les Fleurs du Mal. Ta vague, qui s’enfle et s’abaisse statue de chair et coeur de bois. Miséricorde! On demande : - Où sont-ils ? Monsieur, vous ressemblez à lui ! " ni la clarté déserte de ma lampe Et me ferai désert en moi. Antonin Artaud (1896-1948)Premiers poèmes. Là-haut pas d'étoile ! Quels sont ces bruits sourds ? Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? De part en part, le coeur glacé de l’infini. Déchaînée. Sur son surplis. Pas même la chanson naïve et monotone Dans les brouillards d'un ciel de Bible et de Cantiques. Tandis qu’un éclair J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Le soir se fait, un soir ami du paysage Où les bateaux, sur le sable du port, En attendant le flux prochain dorment encor… Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Marchant par-dessus les tempêtes C’était ce que le soir, peut-être, Pense en regardant le matin. Ces lames que la mer amincit sur la grève, Où les longs cheveux verts des sombres goémons Tremblent dans l'eau moirée avec l'ombre des monts; Cet oiseau qui voyage et cet oiseau qui joue; Ici, cette charrue, et là-bas, cette proue, Traçant en même temps chacune leur sillon Ces arbres et ces mâts, jouets de l'aquilon Courant dans la vague et le vent Chaque flot m’apporte une image ;