En mai 1791, l'Assemblée constituante prend un décret sur la liberté des cultes autorisant le culte réfractaire, mais cette tolérance ne satisfait aucun camp, et les positions se durcissent. Toutefois, les auteurs « blancs » classent Marcel Faucheux, Claude Tilly et Claude Petitfrère parmi les « Bleus ». Le général Quétineau se retranche avec plus de 5 000 hommes dans la ville de Thouars, mais la place est attaquée deux jours plus tard par près de 30 000 Vendéens[83]. Le « soulèvement est d'autant plus exaspéré que la violence joue un rôle déterminant dans la constitution de cette identité » : violence de la misère, violence de jeunes hommes attachés à faire respecter leur honneur, violence collective contre le mauvais seigneur qui abuse de ses privilèges féodaux[15]. Mais dès le lendemain, les troupes républicaines du général Boussard contre-attaquent et reprennent la localité[267]. À Nantes, malgré la division entre le peuple (montagnard) et la bourgeoisie du négoce et du barreau (girondine), les habitants refusent d'évacuer la ville, comme l'ordonnent les envoyés en mission. Stofflet attaque La Châtaigneraie le 12 juillet, sans succès. Puis, une nouvelle période de calme relatif s'engage à l'automne[219]. enfin, il ne tient aucun compte des morts non vendéennes, pourtant importantes. TV Vendee. Selon lui, les forces vendéennes ne sont plus dangereuses et il estime leur effectif à 6 200 hommes en tout, alors que les Républicains disposent de 28 000 soldats opérationnels. Hugh Gough, « Genocide & the Bicentenary: the French Revolution and the revenge of the Vendée ». Découvrez La guerre de Vendée analysée par Alain GALOIN au travers d’œuvres et d’images d’archive. En 2017, Jacques Villemain, diplomate et juriste ayant notamment travaillé pour la Cour internationale de justice à La Haye, publie un livre[373] dans lequel il estime que si les massacres de la guerre de Vendée avaient lieu « aujourd'hui », le droit pénal international les qualifierait de « génocide »[374]. Enfin, l'alphabétisation y est plutôt faible, par rapport au nord et à l'est du pays, avec 10 à 20 % des conjoints sachant signer leur nom[17]. 4:50 – Le bilan humain 5:46 – Les causes de la guerre de Vendée ... Perdues pendant la guerre de Vendée, des reliques retrouvées à Champtoceaux - Duration: 1:56. Le bilan de la première guerre mondiale. 20 avr. Ces mots d'ordre sont dus au maintien du poids des impôts et des fermages, à l'aggravation du sort des métayers, à l'incapacité des petites élites rurales à acheter des biens nationaux, accaparés par les élites urbaines, à la perte de l'autonomie des petites communes rurales face aux bourgs, où sont installés les pouvoirs politique (le district) et économique, aux atteintes de la Constitution civile du clergé, aux libertés des communautés, qui défendent leur prêtre et leurs cérémonies religieuses. Archives départementales de la Vendée 14, rue Haxo - BP 34 - 85001 La Roche-sur-Yon Cedex - Tél. Le lendemain, les Vendéens ratent une embuscade au bois du Détroit et perdent tout le butin pris au Quatre-Chemins[284]. Le 25, les insurgés de l'île de Noirmoutier se soumettent après un débarquement des troupes de marine de l'escadre de Villaret-Joyeuse et une sommation du général Beysser[78],[79]. Elle a ainsi été critiquée par l'Australien Peter McPhee, professeur à l'université de Melbourne, spécialiste de l'histoire de la France contemporaine, qui revient sur l'influence de Chaunu dans l'affirmation d'un lien entre la Révolution française et le totalitarisme communiste, relève les faiblesses de l'analyse de Secher sur le nombre de victimes ou le regard des révolutionnaires sur l'insurrection vendéenne, remet en cause la « description des structures économiques, religieuses et sociales » de la Vendée prérévolutionnaire et des causes de l'insurrection par Secher, note le peu d'importance donné aux massacres de républicains par leurs voisins insurgés dans son livre ; en outre, il soutient que Reynald Secher, dans ses travaux suivants, n'a tenu aucun compte des travaux universitaires postérieurs nuançant ou contredisant ses analyses[385]. De plus, 800 femmes sont emprisonnées à Montreuil-Bellay où 200 d'entre elles meurent de maladie, 300 sont transférées à Blois ou Chartes où elles disparaissent pour la plupart[159]. Les républicains laissent cependant 400 blessés qui sont massacrés[112]. Les discussions ne se font cependant pas sans de violentes altercations : ainsi Auger, Bézard et Guyardin sont marginalisés après s'être opposés à l'amnistie[223]. Dans le cas de la guerre de Vendée, Michel Ragon tente de prouver que les exactions commises par les envoyés en mission correspondaient aux exigences du comité de salut public, et même de la Convention. Il y parvient sans rencontrer de résistance sérieuse, rallie 600 à 900 Angevins, et rencontre à Maulévrier Henri de La Rochejaquelein, rescapé de la Virée de Galerne. Le bilan total des morts lors du conflit vendéen est impossible à réaliser par manque de sources fiables, on estime que plus de 300 000 personnes ont péri, dont 70% seraient des Vendéens royalistes. Les deux camps laissent des milliers de morts et de blessés sur le champ de bataille. Le 6 avril, il rencontre Canclaux et neuf représentants en mission près de Mortagne-sur-Sèvre[241]. L'origine de cette insurrection ne réside pas, du moins pour les paysans et artisans qui en étaient à l'origine, dans une quelconque nostalgie de l'Ancien Régime. 4:50 – Le bilan humain 5:46 – Les causes de la guerre de Vendée Quant à l'intensité de cette répression, elle renvoie à une exacerbation de la violence qui rend caduques les règles habituelles de la guerre « pour un certain nombre de responsables politiques et militaires comme pour des soldats et des militants », mais contraire aux décrets de la Convention (femmes, enfants, vieillards et même hommes sans armes devant, par exemple, être préservés), à qui chefs militaires et représentants en mission mentent régulièrement[129]. En Normandie, au moins 43 condamnations à mort sont prononcées à Granville par une commission militaire[137], 13 personnes sont condamnées à Coutances[138], tandis qu'à Alençon le tribunal criminel condamne 189 personnes à la peine de mort, dont 172 prisonniers vendéens[139]. Marigny est destitué pour être arrivé trop tardivement, furieux ce dernier regagne le Haut-Poitou. Cette 10e édition sera consacrée aux territoires, aux différentes régions françaises. Charette, Joly, Savin et La Cathelinière dans le Bas-Poitou et le Pays de Retz, La Rochejaquelein, Stofflet, Pierre Cathelineau et La Bouëre en Anjou ne rassemblent chacun que quelques centaines d'hommes sous leurs ordres. Cinq jours après, il explique, dans une lettre à son ami Bodson : « Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir et le Gouvernement révolutionnaire, et Robespierre, et Saint-Just », justifiant même la mort de Hébert et de Chaumette (« Le salut de vingt-cinq millions d'hommes ne doit point être balancé contre le ménagement de quelques individus équivoques »)[360]. L'ensemble de la « région-Vendée » a perdu environ 200 000 personnes, pour une cause ou une autre. Dans le Poitou, des libelles voient dans la constitution civile l'œuvre des protestants et des juifs. Essai sur la violence révolutionnaire 1789-1794, paru en 2000 aux éditions Gallimard, qualifie les exactions commises à l'encontre des vendéens de crime contre l'humanité : « Les souffrances infligées à la population vendéenne après la fin des combats et sans aucune relation avec les nécessités militaires constituent un crime sans équivalent dans l'histoire de la Révolution française, crime que l'on peut qualifier, aujourd'hui, de crime contre l'humanité et que la tradition républicaine, peu soucieuse de revendiquer cet épisode sans gloire de son moment inaugural, a longtemps occulté ou nié »[398]. À Doué-la-Fontaine, du 30 novembre 1793 au 22 janvier 1794, 1 200 personnes sont emprisonnées, 350 à 370 sont exécutées et 184 meurent en prison[171]. En 2014, Jean-Clément Martin reprend également ce nombre[3]. La même époque a connu le « légicide » ou le « maricide ». Le bilan de cette guerre est catastrophique. Puis, maîtres du gouvernement, ils se seraient livrés à la fureur purificatrice qui les caractérisait. Comme le mot « génocide », forgé par Lemkin en 1944, il est employé pour désigner une forme de crime dont l'appréhension est inédite[350]. Par la suite, prenant conscience de favoriser les ennemis de la constitution de l'an I par ses attaques, avec la réaction thermidorienne, Babeuf, dans Le Tribun du peuple du 18 décembre 1794, se repositionne par rapport aux tenants d'une constitution censitaire : « Quand j'ai, un des premiers, tonné avec véhémence pour faire crouler l'échafaudage monstrueux du système de Robespierre, j'étais loin de prévoir que je concourais à fonder un édifice qui, dans une construction tout opposée, ne serait pas moins funeste au peuple[357]... ». Les principales figures de cette lutte sont : Se fondant largement sur les témoignages oraux, recueillis et transmis par des auteurs « blancs », les érudits se concentrent sur la violence de la répression de 1793-1794, tandis que la prédilection des « Bleus » pour les archives interdit toute évocation du ressenti des républicains et, pendant longtemps, une évaluation de leurs souffrances. Après une halte aux îles d'Houat et de Hœdic[265], elle arrive le 23 septembre en vue de l'île de Noirmoutier, où elle songe à débarquer[266]. Population avant 1789 en 1802. En mai, Charette reçoit à Belleville le marquis de Rivière, aide de camp du comte d'Artois, frère de Louis XVI, qui l'informe de l'imminence d'un débarquement royaliste en Bretagne avec l'aide de l'Angleterre et qui lui demande de faire diversion pour faciliter cette opération[246]. Si certains le soutiennent tels que Francastel, Hentz, Garrau[184], et Carrier[193], d'autres comme Lequinio, Laignelot, Jullien, Guezno et Topsent réclament son départ[194]. Du 16 décembre 1793 au 27 février 1794, les noyades de Nantes font 1 800 à 4 860 morts[157],[155]. Laval est prise le 22 octobre. Dès février 1793, la Charente-Inférieure fait face à un afflux de réfugiés[24]. Par génocide, nous entendons la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique. La religion des paysans de l'Ouest, comme en bien d'autres endroits, est une religion propitiatoire (visant à assurer l'abondance des récoltes, la fécondité du bétail, la réalisation d'un mariage, la naissance d'un enfant, la guérison d'une maladie, etc. Convaincus que les généraux vendéens ne cherchent qu'à gagner du temps, les représentants en mission envisagent de lancer une vaste opération pour les faire arrêter, mais ils doivent renoncer par manque de troupes[245]. Le représentant Carrier recourt alors massivement aux noyades et aux fusillades pour vider l'entrepôt et les pontons. Le 6 mars, les Angevins pillent le quartier-général de Sapinaud à Beaurepaire, emportant ses deux canons, 60 chevaux et la caisse militaire[235],[233]. Le bilan de la guerre est lourd en Vendée. Aussitôt celle-ci décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'une cocarde blanche. Dans son livre, Babeuf, reprenant les critiques des Enragés qui défendaient l’application immédiate de la constitution de l'an I, dénonce la Terreur, qu'il juge responsable des massacres commis en 1793-1794, et attaque (avec les modérés, les muscadins et les néohébertistes) les Montagnards et les Jacobins. Pas question de dérapage, de tyran ou de « génocide », ni de « proconsuls » pour les représentants en mission... »[411].S'attachant à la question mise au programme des concours du CAPES et de l’agrégation d’histoire en 2005-2006, telle qu'elle a été traitée dans le manuel dirigé par Patrice Gueniffey, dans l'article « À propos des révoltes et révolutions de la fin du XVIIIe siècle. Auréolé par sa victoire à Quiberon, Hoche reçoit le 14 septembre les pleins pouvoirs du Comité de salut public, qui interdit toute intervention des représentants en mission présents sur place[267],[274]. Les fusillades de Nantes font 2 600[158] à 3 600 victimes[155]. Ne pouvant traverser le fleuve, les prisonniers sont relâchés tandis que le général Bonchamps meurt quelques heures plus tard, des suites de ses blessures[122]. TV Vendee. Suivant cette théorie, la guerre civile dans l'Ouest (avec la mort dans la bataille des Blancs et des Bleus) et la répression des insurrections fédéralistes et royalistes auraient été l'outil de ce programme de dépopulation de la France, dont Carrier, à Nantes, n'aurait été qu'un agent local[353]. Par ailleurs, le 23 février 2012, une proposition de loi « tendant à abroger les décrets du 1er août et du 1er octobre 1793 » a été déposée par 52 sénateurs de droite et du centre[378]. Découverte des lieux à l’aide d’un document. Il s'emploie à rétablit la discipline et à réprimer les pillages[274], il empêche parfois le retour des réfugiés patriotes dans les zones pacifiées et laisse le culte catholique se réinstaller[276]. À Sainte-Christine, les patriotes vendéens se comptent surtout parmi les artisans modestes récemment implantés dans la paroisse, peu intégrés aux réseaux de la communauté. Seul le prince de Talmont traverse la Loire avec 4 000 hommes pour s'emparer de Varades et assurer à l'armée une retraite vers la Bretagne en cas de défaite. À Neuvy et au Pin, les communes se ferment autour des élites traditionnelles (qui acquièrent peu de biens nationaux) face aux réformes qui menacent la communauté. La Première Guerre mondiale est un conflit qui a laissé beaucoup d’archives. Pour assurer la cohésion de l'ensemble, les chefs — issus de la petite noblesse — élisent le 12 juin un roturier, Cathelineau, « généralissime » de l'Armée catholique et royale. Le 13, Carnot somme Turreau de « réparer ses fautes », de mettre fin à sa tactique de dissémination des troupes, d'attaquer en masse et d'exterminer enfin les rebelles[180] : « Il faut tuer les brigands et non pas brûler les fermes »[181]. Le 3 octobre, la flotte britannique fait une nouvelle tentative sur Noirmoutier, mais sans plus de succès[269]. Le mot est formé de la racine latine populus (le peuple) et du suffixe latin cide[349]. Les réfugiés républicains craignent les représailles des Blancs ainsi que le décret du Conseil supérieur de Vendée du 24 juillet 1793, qui exige le serment de fidélité à Louis XVII, ou ordonne le départ avec interdiction de revenir. Fin 1796, le général Danican reprend le bilan de Hoche en ajoutant que la République a perdu 200 000 hommes en Vendée[328]. Un nouveau rassemblement est effectué le 15, malgré le renfort des forces de Cathelineau et La Bouëre, La Rochejaquelein ne dispose que de 1 200 hommes pour s'opposer aux colonnes infernales. Une attaque vendéenne est menée le 14 décembre à La Grève, près des Sables-d'Olonne, sans succès[220]. La bataille dure jusqu'au lendemain et dégénère en massacre des blessés, des femmes et des enfants[123]. Ce dernier, à la tête de 3 000 hommes, attaque et bat les troupes de Quétineau aux Aubiers le 13 avril. De même, les juges de paix qui ont choisi le royalisme sont gardés en place[414]. Le 14 mars, 15 000 paysans prennent d'assaut la ville de Cholet, défendue par seulement 500 gardes nationaux qui sont tous tués ou faits prisonniers[36],[34]. Dans le même ordre d'idées, Louis Marie Clénet, considère que les guerres de Vendée ont fait 200 000 morts vendéens (dont 40 000 pour les colonnes infernales de Turreau)[336]. Le 17 octobre, 40 000 Vendéens se lancent à l'attaque de Cholet. Après un sanglant combat, Quétineau capitule, ce qui lui vaudra d'être condamné à mort en décembre par le Tribunal révolutionnaire[84]. Au cours de cette période, des centaines de villages ont été brûlés, dévastés et 20 000 à 50 000 civils vendéens massacrés par les colonnes infernales, certains réussissant à se réfugier dans les bois et les bocages que comporte le pays[197],[198],[199]. Dans le Poitou, les insurgés s'emparent de Tiffauges le 12 mars[46],[34]. Ils s'emparent de Saint-Florent-le-Vieil le 12 mars, puis de Chemillé et Jallais le 13, où ils font des prisonniers et saisissent des fusils et des canons[33],[35]. La guerre de Vendée, de 1793 à 1796-179911, n'a pas laissé derrière elle des sources aisées à consulter. Le 17 décembre, les dernières troupes anglaises et émigrées évacuent l'île[272]. Ne parvenant pas à choisir un nouveau généralissime, les quatre chefs prêtent serment, le sabre haut, de s'assister mutuellement. En septembre, Charette repasse à l'offensive. Le Forum de référence sur la Seconde Guerre Mondiale 1939 1945. Dès le 4 mars, les premières échauffourées opposent à Cholet les forces de l'ordre aux jeunes gens refusant le tirage au sort de la conscription. ». Avant même le début de la guerre, des réfugiés affluent dans les départements voisins de la Vendée. L’insurrection éclate véritablement en mars quand la Convention, le 23 février, ordonne une levée de 300 000 hommes « pour faire face à la baisse subite des effectifs des armées de la République due aux pertes, aux désertions mais surtout aux départs massifs des volontaires, levés l'année précédente pour la durée d'une campagne et qui, l'ennemi ayant été ramené aux frontières et même au-delà, estimaient pouvoir rentrer chez eux »[25]. L'armée fait ensuite mouvement sur Le Mans. Le 21 février 2007, neuf députés français de droite, se fondant explicitement sur les travaux de Reynald Secher et de Michel Ragon, ont déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale visant à la « reconnaissance du génocide vendéen ». L'offensive républicaine en Anjou est un échec et l'ensemble des forces de Berruyer se replie sur Angers[70]. 20 avr. Les représentants en mission Menuau, Delaunay, Lofficial, Morisson, Gaudin, Chaillon, Auger, Dornier, Guyardin, Ruelle, Bézard, Guezno et Guermeur sont chargés de former une commission permanente pour faire appliquer ces nouvelles mesures[224]. Mais ils sont écrasés trois jours plus tard par une contre-attaque vendéenne, des centaines de soldats sont faits prisonniers. Considérant que la Contre-révolution est partout à l'œuvre, organisant des complots, et que les soulèvements forment un ensemble organisé, la « Vendée militaire » devient le symbole de cette Contre-révolution[26]. La Vendée militaire sera profondément marquée par ce passage dramatique de son histoire, tant dans le paysage que dans les mentalités, et en conserve encore aujourd'hui le souvenir via des associations, lieux de mémoire et de spectacles (Mémorial de la Vendée, Refuge de Grasla, Puy du Fou), musées (Historial de la Vendée), etc. Côté républicain, la seule véritable offensive de l'été est menée par le général Huché, qui avec quatre colonnes s'empare de Legé et repousse une contre-attaque de Charette à La Chambodière le 17 juillet, mais qui massacre aussi sur son chemin plusieurs centaines de villageois[216].